Newfoundland's Food Security Need

Did you know that Newfoundland has the least farms out of every Canadian Province? Or that eighty-four percent of NL communities can’t access fresh produce from a grocery store? It’s true, and we need to do something about it. Fortunately, there are ways to cut down on our reliance on outside measures of transport, and take our nutritional measures into our own hands. 


One major problem is that a lot of the food we get on our rocky isle in the ocean ends up wasted by the time it makes it into our hands. We can help put a stop to this by composting any applicable food waste, and using the nutrient-rich soil to grow our own, new plants. Composting can be done pretty much anywhere - little countertop units for homes, outdoor bins for gardens, and even community compost piles for schools and workplaces. Every little bit of composted food waste keeps that same waste from unnecessarily ending up in landfills, a major source of pollution from methane. 


That being said, sometimes plants don’t even need soil to grow! Hydroponic gardens, literally meaning ‘water work’ in Greek, replace the soil for water, allowing for compact gardening that can be done pretty much anywhere. In addition, since the plant’s roots don’t have to work as hard to draw nutrients from the water, hydroponically-grown plants can grow up to 40% faster, compared to traditional methods! Hydroponics is an easy way to locally produce our own fresh produce wherever we are, without the gamble of good weather conditions. 


Finally, more than 26,000 Newfoundlanders and Labradorians make use of food banks to get their food. But, due to the shame and stigma around it, many who actually need it don’t make use of it. If you have some money to spare at the grocery store, try making a donation for someone in need to your local food bank! You never know who might need it! Most importantly, don’t judge people for needing a little bit of help. It’s not shameful to admit to needing assistance. In fact, we should be proud to help our fellow community members!


Living in the middle of the Atlantic Ocean isn’t an easy job. But, just as we’ve always done, we can draw on what we have to make a life for ourselves, mixing the technology of the future with our time-honored traditions. 








Saviez-vous que Terre-Neuve est la province canadienne qui compte le moins de fermes ? Ou que quatre-vingt-quatre pour cent des communautés de Terre-Neuve n'ont pas accès à des produits frais dans une épicerie ? C'est vrai, et nous devons faire quelque chose pour y remédier. Heureusement, il existe des moyens de réduire notre dépendance à l'égard des moyens de transport extérieurs et de prendre en main nos propres mesures nutritionnelles.


L'un des principaux problèmes est qu'une grande partie de la nourriture que nous obtenons sur notre île rocheuse dans l'océan finit par être gaspillée avant d'arriver dans nos mains. Nous pouvons contribuer à mettre un terme à cette situation en compostant tous les déchets alimentaires concernés et en utilisant le sol riche en nutriments pour faire pousser nos propres plantes. Le compostage peut se faire pratiquement n'importe où - de petites unités de comptoir pour les maisons, des bacs extérieurs pour les jardins, et même des piles de compostage communautaires pour les écoles et les lieux de travail. Chaque petit morceau de déchets alimentaires compostés évite que ces mêmes déchets ne finissent inutilement dans les décharges, une source majeure de pollution par le méthane.


Cela dit, il arrive que les plantes n'aient même pas besoin de terre pour pousser ! Les jardins hydroponiques, qui signifient littéralement "travail de l'eau" en grec, remplacent la terre par de l'eau, ce qui permet de jardiner de manière compacte et pratiquement n'importe où. En outre, comme les racines de la plante n'ont pas à travailler aussi dur pour chercher les nutriments dans l'eau, les plantes cultivées en hydroponie peuvent pousser jusqu'à 40 % plus vite qu'avec les méthodes traditionnelles ! La culture hydroponique est un moyen facile de produire localement nos propres produits frais, où que nous soyons, sans avoir à se soucier des conditions météorologiques.


Enfin, plus de 26 000 habitants de Terre-Neuve et du Labrador font appel aux banques alimentaires pour se procurer de la nourriture. Mais en raison de la honte et de la stigmatisation qui les entourent, de nombreuses personnes qui en ont réellement besoin n'y ont pas recours. Si vous avez un peu d'argent à dépenser à l'épicerie, essayez de faire un don à votre banque alimentaire locale pour une personne dans le besoin ! On ne sait jamais qui peut en avoir besoin ! Surtout, ne jugez pas les gens qui ont besoin d'un peu d'aide. Il n'est pas honteux d'admettre que l'on a besoin d'aide. En fait, nous devrions être fiers d'aider nos concitoyens !


Vivre au milieu de l'océan Atlantique n'est pas une tâche facile. Mais, comme nous l'avons toujours fait, nous pouvons puiser dans ce que nous avons pour vivre, en mêlant la technologie du futur à nos traditions ancestrales.